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La gestion de l’eau est une question importante à laquelle il faut répondre rapidement au risque de changement fort dans notre mode de vie.

La gestion de l’eau est une question importante à laquelle il faut répondre rapidement au risque de d’observer de nombreux changements dans notre mode de vie.
L’eau couvre environ 70 % de notre planète, 97,2 % de l’eau est salée et seulement 2,8 % l’eau est douce. Seul ¼ de l’eau douce est destinée aux habitants car la majorité de l’eau douce est sous forme de glace et donc inutilisable. L’eau se renouvelle assez rapidement cependant, il faut veiller à la maintenir propre, éloignée de toute forme de pollution. Dans le monde l’eau est répartie ainsi : 70 % à destination de l’agriculture, 20 % pour l’industrie et 10 % pour notre consommation domestique.
L’agriculture est une grande consommatrice d’eau par l’irrigation des plantations qu’elle doit assurer, mais ces systèmes ne donnent pas les résultats escomptés, car l’eau s’évapore. Pour que le rendement soit optimal des produits chimiques sont utilisés, c’est pour cela que des méthodes innovatrices et respectueuses de l’environnement doivent être mises en place afin de garantir des eaux saines et durables.
En ce qui concerne l’industrie, il serait tout à fait possible d’utiliser une eau de qualité moindre.
La région Occitanie a un rôle majeur dans la gestion de l’eau, elle est à cheval sur 3 grands bassins versants : Adour-Garonne, Rhône Méditerranée et Loire Bretagne. 74 000 km de cours d’eau traversent l’Occitanie et la région compte près de 35 500 zones humides et 40 000 hectares de lagunes méditerranéennes. On estime qu’en 2015, sur 1,6 milliards de m3 d’eau prélevés dans la région, 42 % ont été dédiés à l’agriculture, 38 % à l’eau potable et 20 % à l’industrie.

L’eau au jardin, comment l’économiser. 

Plusieurs méthodes sont à développer pour arriver à économiser l’eau et utiliser celle que les nuages nous offrent. Le stockage des eaux de pluie est un début, il faut penser aussi aux sols, le binage vaut deux arrosages, un dicton qui favorisera l’humidité des sols et les plantes. On peut vous conseiller d’améliorer votre sol en apportant des amendements de type compost et pailler le sol pour en limiter l’évaporation.
La mycorhize est un moyen naturel de renforcer les plantations, ce sont des champignons qui, accrochés aux racines captent l’eau plus en profondeur et ancre les plantes dans le sol. Il vaut mieux préférer un manque d’eau à un excès, c’est la possibilité de sauver une plante. Arroser le matin tôt ou en soirée afin d’éviter l’évaporation avec la chaleur de la journée ou de brûler les plantes par l’effet loupe. Le goutte-à-goutte est un bon moyen pour économiser l’eau on peut aussi utiliser des rétenteurs qui gonflent dans le sol en se chargeant d’eau mais le plus important est de bien choisir des plantes adaptées. Pour les piscines, afin d’éviter de perdre trop d’eau, protégez-là par une bâche cela vous garantira une économie d’eau. Les oyas, ces vases en terre cuite plantés aux pieds des plantes sont utilisés depuis la nuit des temps : l’eau mise à l’intérieur ce diffuse lentement au travers pour alimenter les racines.

Les oyas pour votre jardin

Dans les pays où l’eau est difficile à trouver un système de voile aux mailles fines récupère l’humidité de l’air et permet ainsi d’avoir de l’eau. Cette technique d’irrigation a vraisemblablement été utilisée sur tous les continents. Les traces les plus anciennes connues ont été relevées en Chine, il y a 4 000 ans. On sait également que cette méthode a été utilisée dans la Rome Antique, elle est encore utilisée actuellement sur les continents africains et asiatiques, là où la mécanisation (peu compatible avec des pots en argile enterrés) reste peu développée et où les réseaux de distribution d’eau par tuyaux plastiques sont peu présents.

La technique d’irrigation par pots en argile est plébiscitée par des ONG, car elle permet le développement de cultures dans des zones arides et est adaptée au développement du maraîchage en Zones très pauvres.

L’arrosage par oyas est l’un des systèmes d’irrigation les plus écologiques, les plus fonctionnels, pratiques et faciles à utiliser aujourd’hui. En intérieur comme en extérieur, les oyas de tailles adaptées peuvent se glisser dans toutes les cultures. La fréquence de remplissage varie de 3 à 9 jours ou plus selon son volume, le type de sol, de plante et de climat. Elles peuvent être reliées à un système automatique et mises en série. L’arrosage constant par oyas sans excès évite de stresser les plantes. Il maintient le substrat meuble, humide et favorise le développement de la faune et de la microflore, autant de facteurs favorables à un meilleur développement des plantes. Les mauvaises herbes ne se développent presque plus, car la couche supérieure de la terre n’est pas irriguée.

Les oyas présentent un caractère d’innovation grâce aux spécificités suivant :
• Un produit naturel, 100 % écologique et éthique
• Une faible empreinte écologique
• Des économies d’eau exceptionnelles (de 50 à 75 %)
• Près de 100 % de l’eau réellement utilisée par la plante
• La plante puise par succion uniquement l’eau dont elle a besoin (grâce à la porosité de l’oyas, l’eau affleure la poterie et laisse le soin à la plante de se servir)
• Pas d’évaporation (l’oyas est enterrée et la terre en surface n’est pas humidifiée, il n’y a donc pas de perte)
• Un arrosage simplifié : gain de temps
• Moins de mauvaises herbes, grâce au système d’arrosage exclusivement racinaire
• Moins de maladies pour les mêmes raisons, donc forte diminution des produits phytosanitaires
• Diminution du recours aux engrais, car certains engrais liquides versés directement dans l’oyas, sont directement absorbés par la plante

Hugo CLEMENT
La guerre de l'eau en France